2008 aura été une année riche pour le front indigène au Pérou, en Bolivie, en Colombie, au Vénézuela...jusqu'à la sortie d'un film grand public "Les Hommes de la Terre Rouge" sur les Guarani Kaiowa du Brésil.
Bien que (pour ma part)politiqument décevant, c'est un joli film sur la culture indigène contemporaine prise entre modernité et tradition, tout aussi enclin à la lutte comme à la renonciation, représentée par les suicides dans le film. Laissez vos commentaires
Les projets de Kuzca en 2009 sont :
Mettre en place un chantier international pour l'éco-construction d'une "Maloca" de deux étages pouvant accueillir les enfants des rues d'Iquitos et les les artisans de la région à la frontière avec la Colombie et le Brésil.
Intensifier les échanges dans la région du Rio Negro
Pour finir l'année, Kuzca propose de faire un grand feu avec nos mauvaises expériences et ceux/celles qui les portent.
Nos amis percussionistes du Dadaz (11, rue Dada) nous ferons découvrir les polyrythmies de Cazamence (Sénégal)jusqu'à minuit puis el "Trio de los 4" enflammera l'année 2009 au rythme de la cumbia espanderra.
Mix afro-latino (cumbia, salsa, merengueton..)funk, flamenco, ska, reggae...
Buffet participatif africain et sudaméricain (chacun ammène une spécialité) et mojito ou caipirinha ou champagne offert.
Kuzca se charge de représenter le Yaku Powa et les grillades andines.
Le bar alimentera les derniers fonds pour l'association avant le grand départ
11, Boulevard Dada à partir de 21h pour les tites familles jusqu'à padeur
5 euros pour les adhérants + 5 euros pour ceux qui viennent les Mains Vides.
Adhésion 5euros.
vendredi 26 décembre 2008
mardi 28 octobre 2008
Marche funèbre pour les droits indigènes en Colombie
Deux morts de l'ethnie Paez et pas moins de 90 bléssés indigènes auront été nécéssaires pour que l'on parle le 22 octobre, d'une marche pacifique entamée symboliquement par les populations indigènes de la Cauca le 12 octobre, jour où Colomb cru être arrivé dans les archipels de l'Inde.
Les peuples natifs du Sud-Ouest colombien ont décidé de marcher jusqu'à Cali afin de pouvoir s'entretenir avec le président Uribe et, s'il le faut, jusqu'à Bogota
La presse parle d'un mouvement régional mais il s'agit bien d'une mobilisation nationale à laquelle devraient se joindre pas moins de 65 000 personnes.
En effet, les 8 000 indigènes partis de différents villages du Sud-Ouest sont devenu 18 000 une semaine plus tard et sont plus de 20 000 à l'heure actuelle.
Bien que l'un des indiens Paez (paix se dit paz) soit mort avec 4 balles dans le dos, les forces de polices anti-émeutes ont déclaré à la presse nationale (El Tiempo) que ces hommes étaient mort suite à une manipulation hasardeuse de bombes artisanales.
Le ministre de la Défense Juan Manuel Santos est allé jusqu'à demander des excuses aux représentants indigènes pour les maltraitances subies (...)
La majorité des citoyens colombiens pensaient que l'envoi des Forces armées n'était pas la bonne réponse du président Uribe à la question indigène.(sondage) Et ces morts en sont la preuve ! De plus, une vidéo amateur a été diffusée sur CNN montrant un policier abattre un manifestant. Comme si cela été nécéssaire pour discréditer la "Sécurité Démocratique du président colombien...
On peut lire également que les peuples indigènes font cette marche pour avoir un dialogue avec le président et réclamer plus de terres...
Mais les revendications indigènes sont politiquement plus larges et se fondent sur la violiation des Droits Humains dont ils sont victimes ces dernières années. Et ce, tant par les groupes armés d'extrême gauche que par la passivité de l'armée régulière. En réalité cette marche fait écho à celle de 2004 et est prévu par l'Organisation Nationale des Indigènes de Colombie (ONIC)depuis janvier 2007.
Si cette marche pacifique s'inscrit dans une agitation sociale nationale sans précédents , c'est par la force des choses et non, comme le répète le gouvernement colombien, suite à un "Plan terroriste". Pour ceux qui en doutaient encore, nous voyons objectivement que Bush et Uribe conçoivent de la même manière la Résistance amérindienne: qu'ils exigent légitimement le respect de leurs droits et de leurs territoires ou qu'ils se rassemblent en l'honneur de la Mère-Nature, "ce sont des terroristes d'une autre civilisation", une civilisation dont la foi n'est pas écrite sur un dollar.
Selon les natifs,depuis qu'Uribe est arrivé au pouvoir en 2002: "han sido asesinados 1.253 indígenas en Colombia y por lo menos 54.000 han sido expulsados de sus territorios ancestrales".
La Colombie compte une population indigène d' 1, 3 millions habitants répartis entre 80 à 102 ethnies différentes parmis lesquelles 18 SONT EN VOIE IMMINENTE D'EXTINCTION
Le Mouvement Indigène de la Cauca a réitéré quelques unes de ses exigences : achat de terres, refus du TLC, dérogation au "Code des Mines", à la 'Loi de l'Eau" et au Statut Rural" et le refus du "Plan Colombia" et la politique de "Sécurité Démocratique"
KUZCA (ensemble)nous soutenons l'Onic, le Cric et le mouvement indigène colombien contre ces lois dites "Loi de l'Eau, des Mines, du Statut Rural & des Forets" sans compter les réglementations du "Bataillon Energétique" qui empêchent les peuples natifs de circuler sur leur territoir et provoquent des déplacements. Objectivement l'Etat a pris toutes les mesures nécessaires à l'extractions des richesses naturelles et à l'exclusion des populations indigènes dans leurs territoire.
Kuzca, nous condamnons les violences aveugles, les meutres, les intimidations commises par les forces armées gouvernementales et les groupes paramilitaires.
Kuzca, nous appelons le Haut commissaire des Droits de l'Homme à prendre une mesure de protection et de soutien à l'indigence des familles indigènes.
Signons une pétition du droit le plus universel qu'est le Droit à la Vie !
Les peuples natifs du Sud-Ouest colombien ont décidé de marcher jusqu'à Cali afin de pouvoir s'entretenir avec le président Uribe et, s'il le faut, jusqu'à Bogota
La presse parle d'un mouvement régional mais il s'agit bien d'une mobilisation nationale à laquelle devraient se joindre pas moins de 65 000 personnes.
En effet, les 8 000 indigènes partis de différents villages du Sud-Ouest sont devenu 18 000 une semaine plus tard et sont plus de 20 000 à l'heure actuelle.
Bien que l'un des indiens Paez (paix se dit paz) soit mort avec 4 balles dans le dos, les forces de polices anti-émeutes ont déclaré à la presse nationale (El Tiempo) que ces hommes étaient mort suite à une manipulation hasardeuse de bombes artisanales.
Le ministre de la Défense Juan Manuel Santos est allé jusqu'à demander des excuses aux représentants indigènes pour les maltraitances subies (...)
La majorité des citoyens colombiens pensaient que l'envoi des Forces armées n'était pas la bonne réponse du président Uribe à la question indigène.(sondage) Et ces morts en sont la preuve ! De plus, une vidéo amateur a été diffusée sur CNN montrant un policier abattre un manifestant. Comme si cela été nécéssaire pour discréditer la "Sécurité Démocratique du président colombien...
On peut lire également que les peuples indigènes font cette marche pour avoir un dialogue avec le président et réclamer plus de terres...
Mais les revendications indigènes sont politiquement plus larges et se fondent sur la violiation des Droits Humains dont ils sont victimes ces dernières années. Et ce, tant par les groupes armés d'extrême gauche que par la passivité de l'armée régulière. En réalité cette marche fait écho à celle de 2004 et est prévu par l'Organisation Nationale des Indigènes de Colombie (ONIC)depuis janvier 2007.
Si cette marche pacifique s'inscrit dans une agitation sociale nationale sans précédents , c'est par la force des choses et non, comme le répète le gouvernement colombien, suite à un "Plan terroriste". Pour ceux qui en doutaient encore, nous voyons objectivement que Bush et Uribe conçoivent de la même manière la Résistance amérindienne: qu'ils exigent légitimement le respect de leurs droits et de leurs territoires ou qu'ils se rassemblent en l'honneur de la Mère-Nature, "ce sont des terroristes d'une autre civilisation", une civilisation dont la foi n'est pas écrite sur un dollar.
Selon les natifs,depuis qu'Uribe est arrivé au pouvoir en 2002: "han sido asesinados 1.253 indígenas en Colombia y por lo menos 54.000 han sido expulsados de sus territorios ancestrales".
La Colombie compte une population indigène d' 1, 3 millions habitants répartis entre 80 à 102 ethnies différentes parmis lesquelles 18 SONT EN VOIE IMMINENTE D'EXTINCTION
Le Mouvement Indigène de la Cauca a réitéré quelques unes de ses exigences : achat de terres, refus du TLC, dérogation au "Code des Mines", à la 'Loi de l'Eau" et au Statut Rural" et le refus du "Plan Colombia" et la politique de "Sécurité Démocratique"
KUZCA (ensemble)nous soutenons l'Onic, le Cric et le mouvement indigène colombien contre ces lois dites "Loi de l'Eau, des Mines, du Statut Rural & des Forets" sans compter les réglementations du "Bataillon Energétique" qui empêchent les peuples natifs de circuler sur leur territoir et provoquent des déplacements. Objectivement l'Etat a pris toutes les mesures nécessaires à l'extractions des richesses naturelles et à l'exclusion des populations indigènes dans leurs territoire.
Kuzca, nous condamnons les violences aveugles, les meutres, les intimidations commises par les forces armées gouvernementales et les groupes paramilitaires.
Kuzca, nous appelons le Haut commissaire des Droits de l'Homme à prendre une mesure de protection et de soutien à l'indigence des familles indigènes.
Signons une pétition du droit le plus universel qu'est le Droit à la Vie !
mercredi 23 avril 2008
Le racisme d'Etat tue !
Il était important pour ce premier texte du blog de Kuzca de rappeler que le racisme et l'ethnocide amérindien n'ont pas disparus avec l'entrée de celui-ci dans les musées. Loin de là. "Ces vestiges du néolithique" subissent quotidiennement ce type de préjudices lorsque "ils ne sont pas chez eux".
Là est toute la problématique indigène: être un étranger dans son pays, et voir sa différence méprisée, ridiculisée mais tout de même tolérée parce qu'il 'est', dans l'inconscient de tous, ce pays.
Le campement de la plaza Uruguaya
(LA NACION, Paraguay, 13 septembre 2007) -
Sur la plaza Uruguaya, sous l'oeil tolérant du gouvernement national et de la municipalité, s'est installé un camp d'indigènes qui montrent aux citoyens d'Asunción comment détruire un site attrayant et très coté et comment on vivait à l'époque néolithique.
Selon la maire d'Asunción, les indigènes ont décidé de rester là, que cela déplaise ou non. Ils sont sortis des catacombes de l'histoire, encouragés par les ONG les plus irresponsables d'un pays infecté d'ONG irresponsables, pour mettre à l'épreuve la patience des habitants d'Asunción qui paient religieusement leurs impôts et ne veulent en aucune manière vivre comme eux, même si quelques prêtres catholiques reçoivent de donateurs étrangers des fonds pour, précisément, créer ces foyers de présence absurde sous prétexte d'aide.
Un camp indigène néolithique au centre de la ville est inconcevable et, néanmoins, il est là, comme un cancer exhibé, répandant mauvaises odeurs, destruction et pollution de l'environnement. On inflige à la ville un châtiment immérité qu'elle n'a aucune raison de financer. Les indigènes doivent consentir à vivre comme des personnes où être envoyés dans la forêt.
Si cela continue ainsi, si se maintient ce climat de gauche qui crétinise les gens, un quelconque chef indien se déclarera bientôt, avec l'argent des ONG, descendant direct d'Arambaré [chef indigène du 16e siècle; ndlr] et s'installera au Palacio de López [palais du gouvernement paraguayen; ndlr] pour le transformer en porcherie. Cette prophétie n'est pas hasardeuse, car s'ils s'emparent d'une place publique, qui appartient à tous les habitants d'Asunción, place tracée, construite et maintenue avec l'argent de tous, alors ils peuvent faire n'importe quoi.
Les indigènes doivent se civiliser, se transformer en Paraguayens, en finir avec cette stupide préservation d'une culture arriérée et défraîchie et vivre comme des personnes payant leurs impôts ou, sinon, être relégués dans la profondeur de la forêt pour y continuer à vivre avec les animaux. Il n'y a pas d'alternative et les Paraguayens ne doivent pas payer d'impôts pour maintenir une civilisation caduque, qui a été incapable de se maintenir.
Je ne connais pas un seul Paraguayen qui veuille aller vivre dans un camp [d'Indiens], quoiqu'il en subsistent certains très proches, ni même pour étudier leurs coutumes dégoûtantes. Mais je connais des indigènes qui veulent vivre à Asunción, s'éduquer et échapper au syndrome de la jungle pour se convertir en êtres humains ayant accès à la civilisation.
Je crois qu'il est temps de dire assez! à toutes les stupidités qui nous viennent d'une Europe pléthorique, chaque jour plus sotte et qui veut ressusciter les dinosaures pour voir, pas seulement au cinéma, comment un T-Rex dévore les gens, tout en prenant la défense de ces dinosaures sous l'argument que les gens sont leur nourriture et qu'ils ont le droit de les dévorer.
Les anthropologues veulent avoir les indigènes sous la main pour les étudier comme des bestioles, avec l'argent étranger qu'ils dédient moins à la recherche qu'à l'enrichissement personnel. L'heure est venue de leur dire qu'ils aillent déterrer les cadavres des Vikings sauvages pour voir comment ils vivaient ou de proposer au roi de Suède d'installer une tribu de Vikings sur la place principale de Stockholm. Ou de dire aux "sensibles" Américains de gauche qu'ils installent les tribus sioux, pieds-noirs, pawnees ou dakotas sur le Dupont Circle de Washington, chose impossible car ils les ont tous tués.
Pourquoi est-ce nous, les Paraguayens, qui devons souffrir l'affront d'un campement néolithique sur la plaza Uruguaya? Parce que nous sommes des sudacas [mot péjoratif désignant les Sud-Américains; ndlr] ne sachant pas défendre nos droits et croyant toutes les bêtises imaginables, pourvu qu'elles soient imprimées sur du papier venu d'Europe ou des Etats-Unis.
Source : LatinReporters
Là est toute la problématique indigène: être un étranger dans son pays, et voir sa différence méprisée, ridiculisée mais tout de même tolérée parce qu'il 'est', dans l'inconscient de tous, ce pays.
Le campement de la plaza Uruguaya
(LA NACION, Paraguay, 13 septembre 2007) -
Sur la plaza Uruguaya, sous l'oeil tolérant du gouvernement national et de la municipalité, s'est installé un camp d'indigènes qui montrent aux citoyens d'Asunción comment détruire un site attrayant et très coté et comment on vivait à l'époque néolithique.
Selon la maire d'Asunción, les indigènes ont décidé de rester là, que cela déplaise ou non. Ils sont sortis des catacombes de l'histoire, encouragés par les ONG les plus irresponsables d'un pays infecté d'ONG irresponsables, pour mettre à l'épreuve la patience des habitants d'Asunción qui paient religieusement leurs impôts et ne veulent en aucune manière vivre comme eux, même si quelques prêtres catholiques reçoivent de donateurs étrangers des fonds pour, précisément, créer ces foyers de présence absurde sous prétexte d'aide.
Un camp indigène néolithique au centre de la ville est inconcevable et, néanmoins, il est là, comme un cancer exhibé, répandant mauvaises odeurs, destruction et pollution de l'environnement. On inflige à la ville un châtiment immérité qu'elle n'a aucune raison de financer. Les indigènes doivent consentir à vivre comme des personnes où être envoyés dans la forêt.
Si cela continue ainsi, si se maintient ce climat de gauche qui crétinise les gens, un quelconque chef indien se déclarera bientôt, avec l'argent des ONG, descendant direct d'Arambaré [chef indigène du 16e siècle; ndlr] et s'installera au Palacio de López [palais du gouvernement paraguayen; ndlr] pour le transformer en porcherie. Cette prophétie n'est pas hasardeuse, car s'ils s'emparent d'une place publique, qui appartient à tous les habitants d'Asunción, place tracée, construite et maintenue avec l'argent de tous, alors ils peuvent faire n'importe quoi.
Les indigènes doivent se civiliser, se transformer en Paraguayens, en finir avec cette stupide préservation d'une culture arriérée et défraîchie et vivre comme des personnes payant leurs impôts ou, sinon, être relégués dans la profondeur de la forêt pour y continuer à vivre avec les animaux. Il n'y a pas d'alternative et les Paraguayens ne doivent pas payer d'impôts pour maintenir une civilisation caduque, qui a été incapable de se maintenir.
Je ne connais pas un seul Paraguayen qui veuille aller vivre dans un camp [d'Indiens], quoiqu'il en subsistent certains très proches, ni même pour étudier leurs coutumes dégoûtantes. Mais je connais des indigènes qui veulent vivre à Asunción, s'éduquer et échapper au syndrome de la jungle pour se convertir en êtres humains ayant accès à la civilisation.
Je crois qu'il est temps de dire assez! à toutes les stupidités qui nous viennent d'une Europe pléthorique, chaque jour plus sotte et qui veut ressusciter les dinosaures pour voir, pas seulement au cinéma, comment un T-Rex dévore les gens, tout en prenant la défense de ces dinosaures sous l'argument que les gens sont leur nourriture et qu'ils ont le droit de les dévorer.
Les anthropologues veulent avoir les indigènes sous la main pour les étudier comme des bestioles, avec l'argent étranger qu'ils dédient moins à la recherche qu'à l'enrichissement personnel. L'heure est venue de leur dire qu'ils aillent déterrer les cadavres des Vikings sauvages pour voir comment ils vivaient ou de proposer au roi de Suède d'installer une tribu de Vikings sur la place principale de Stockholm. Ou de dire aux "sensibles" Américains de gauche qu'ils installent les tribus sioux, pieds-noirs, pawnees ou dakotas sur le Dupont Circle de Washington, chose impossible car ils les ont tous tués.
Pourquoi est-ce nous, les Paraguayens, qui devons souffrir l'affront d'un campement néolithique sur la plaza Uruguaya? Parce que nous sommes des sudacas [mot péjoratif désignant les Sud-Américains; ndlr] ne sachant pas défendre nos droits et croyant toutes les bêtises imaginables, pourvu qu'elles soient imprimées sur du papier venu d'Europe ou des Etats-Unis.
Source : LatinReporters
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